Cheminée d'évacuation : monde glacial

Il y a quelques temps, j'avais fini de peindre une petite armée de gardes impériaux de Valhalla. C'était aux alentours de la fin d'année et donc, en me promenant dans une jardinerie (pour trouver des plantes d'aquarium en plastique, évidemment), j'étais tombé sur des décorations de noël. J'avais pris une brassée de sapins et autres (ou bien la nappe sur laquelle les Valhallans avaient été photographiés) et ça avait fait germer l'idée de faire un ensemble de décors pour avoir une table ambiance Hoth. Et cela d'autant plus que ma nouvelle table a un lino qui ira très bien pour ça.

Et en plus, je me suis rappelé de ça :

Et plus précisément de ça :

(il y avait quand même de bonnes idées dans ce bouquin)

Évidemment, ce que je montre aujourd'hui ne vient pas de là. C'est juste quelque chose qui trainait à l'arrière plan de mon esprit quand j'étais sur le point de jeter ça :

Une bouteille de shampoing. En temps normal, sa forme ne m'aurait pas frappé. Tau ou eldar, ça irait, mais je n'ai aucune de ces armées.

Mais là, ce profil presque aérodynamique avec ce bord d'attaque et ce bord de fuite (ou presque)... C'est ce qu'on mettrait sur un monde battu par des tempêtes de neige pour éviter qu'un bâtiment haut ne subisse trop de contraintes dues aux vents. Un bâtiment haut, comme une cheminée qui évacuerait de l'air vicié d'une installation souterraine où vivent les habitants de ce monde inhospitalier.

(au cas où vous vous demandez combien de temps ça prend : j'ai commencé le 24 avril).

Première chose à faire : masquer ce "repli" en bas.

Il a tout de suite l'air mieux ancré dans le sol.

Puis un balcon

Il fallait un balcon. Vous notez ici un "chapeau" sur la cheminée fait d'une boite de conserve. Pour le moment, il est collé au pistolet à colle. Ça n'a pas tenu.

Pour que ça tienne, j'ai rempli la boite de conserve d'enduit (j'en ai des kilos).

On fait prendre le goulot fileté dans l'enduit et on fait sécher le tout la tête en bas. c'est du solide !

Du carton, du fil de fer de fleuriste, des trucs et des machins pour éviter que ça ne soit trop lisse (très chouette à utiliser le fil de fleuriste).

Idem de l'autre côté avec une trappe de visite rivetée.

Et on consolide le balcon. La masse importante dans la tête permet de le faire tenir à l'envers très facilement, j'ai d'ailleurs eu peur que ça ne renverse la tour, mais le socle remplit son rôle (un des ses rôles).

On cache tout ça, c'est très moche (l'idée étant que la partie arrière contienne l'échelle qui permet d'accéder au sommet pour l'entretien : si il y a du blizzard, vous ne voulez pas d'une échelle exposée).

Ça prend forme. J'aurais aimé avoir l'idée des bouts de grappe pour fixer les fils plus tôt, c'est mieux que les bouts de carton.

Il faut évidemment grillager.

Et mettre une porte.

Un peu d'enduit pour masquer la texture spéciale du socle.

Et des congères en papier mâché (eau + colle à bois)

Lissé à l'enduit (l'enduit, c'est magique).

Un garde-corps en grillage (cet endroit commence à être TROP sécurisé pour être impérial. Est-il là depuis le moyen-âge technologique ? )

Câbles et chaînes qui pendent.

Sous-couche noire (je voulais gris, mais je n'en ai plus)

Ruban de masquage et sous-couche métallique. Et là, c'est le drame. La sous-couche n'adhère pas bien sur le plastique : j'aurais dû le poncer.

Bon, peinture grise et maintenant il faut que grandes marques bien visibles pour que les voyageurs repèrent leur chemin dans la nuit (et rendre le décors plus visuellement intéressant). Et comme je n'ai pas pensé à poncer...