Merci Patatovitch. Son rapport
Le cadet Hans Meinheimer tâta nerveusement les interfaces dans sa nuque, s'assurant de la présence du cache. Le hall de réparation de campagne était en pleine activité ; c'était la guerre, après tout. Il ne manquerait plus que de la limaille s'introduise dans les délicats connecteurs.
Le son de l'ascenseur descendant le portique tira la petite quinzaine de cadets de leurs rêveries. Encore un échec ?
Les serviteurs portant un brancard étaient une réponse suffisante. La forme recouverte d'un drap blanc était animée de soubresauts. Effondrement nerveux total consécutif au choc de la connexion. Le diagnostic était facile, c'était le huitième. Meinheimer savait pertinemment que cinq d'entre eux avaient succombé et que les autres, s'ils survivaient, ne seraient plus jamais capable de contrôler leur propre corps, encore moins un titan ! Une dernière secousse fit jaillir un bras de sous le drap. La fine cicatrice fraîche sur l'avant bras n'était que trop familière au cadet, il résista à la tentation de frotter celle qu'il avait reçue a la mâchoire en échange lors du duel.
La circonstance avait semblée inespérée aux forces loyalistes. Un Imperator renégat immobilisé par un missile harpoon. Les traîtres alignaient trois de ces terribles machines et eux une seule. Aucun des princeps en titre ne pouvait être sacrifié pour tenter de prendre le contrôle de cet engin. Alors, les cadets s'étaient battus en duel pour avoir l'honneur insensé de tenter en premier de piloter une de ces machines de légende.
Pour un évènement aussi important, l'insertion du câble dans l'interface faisait un son décevant. Le coeur battant, Hans regarda le technoprêtre presser la rune d'activation.
De la glace injectée dans la colonne vertébrale.
Une chute dans la nuit.
Le rude contact avec une surface lisse et dure.
Meinheimer contempla l'environnement. Voilà donc la façon dont son cerveau interprétait le contact engrammique. Rien à voir avec l'environnement patelin, presque douillet, des machines d'entraînement.
Un sol de verre noir. Des angles. Un ciel violet. Un soleil noir.
Et, quelque part, l'esprit de la machine.
Il surgit d'un angle. Un wyrm sinueux, des lames en guise d'écailles, se jeta sur lui. Ils roulèrent ensemble au sol. Meinheimer fouilla la gorge de ses dents.
Après ce qui parut une éternité, un choc contre un mur sépara les lutteurs. Le Meinheimer gronda, la bête feula.
C'est alors qu'il compris. Le wyrm de métal était le maître ici, la sauvagerie était la sienne. L'humain n'était pas une bête ! Il était un princeps cadet des Collegia Titanica du Mechanicum ; un serviteur de l'Empereur et de l'Omnimessie.
Ses armes étaient la discipline et le devoir.
D'une pensée, il fit apparaître une fine rapière et se mit en garde.
**
Le magos secoua la tête, pour le simple bénéfice du légat Andrukas.
"Il était presque stabilisé, mais le choc en retour était trop fort"
"Envoyez le suivant"
Avec Patatovitch, cela faisait un certain moment que nous avions envie de nous faire une grosse bataille de titans. Vous vous rappelez ? C'est pour ça qu'on a peint deux titans Imperators. Deux ! Chacun !
Nous avons déployés à nous deux 44 titans de classes variées, Patatovitch fournissant le gros des effectifs.
Deux côté, très largement la Legio Mortis, de l'autre, un assemblage de Legios variées, dont un titan psy custodien.
Comme j'avais sottement peint mes deux Imperators avec le schéma de la legio Mortis, j'ai inventé la petite histoire ci-dessus. Un titan immobilisé par un missile harpoon (qui selon les éditions peut faire office de PEM ou carrément prendre le contrôle d'un titan) capturé par les loyalistes.
Ironiquement, j'aurais pu économiser mes efforts, une erreur de travailler tableur ayant fait que les loyalistes avait très significativement plus de points que les renégats.
On a utilisé les règles d'Epic Armaggeddon, trop compliqué autrement.
Honnêtement, avec autant de titans, suivre la partie a été très compliqué, surtout que j'ai chopé mal à la tête lors de l'après-midi.
Donc admirez les photos d'une table remplie de titans. On pense que ça n'est pas possible à faire à ce point avec la nouvelle version d'Adeptus Titanicus ; vu la taille des nouveaux Titans, il n'y a physiquement pas la place de mettre tout ce monde.
Sachez néanmoins qu'on a joué 4 tours et qu'à la fin du premier, on avait déjà envoyé 3 titans Imperators à la casse. La titanmachie comme disait Patato.
J'ai l'initiative au premier tour et j'active tour à tour les deux Imperators pour tirer sur un de leurs compatriotes. Il finira avec une petite dizaine de points de structure en moins et trois fissures au réacteur.Quelle bataille !
Commentaires
Enregistrer un commentaire