La nécropole cachée
Les sorts de Jovi Heliomant : Protection de Phâ, Vitesse de la lumière, Lumière de bataille et Bannissement.
Je me déploie derrière les murs, le sorcier dans les Vengeurs du Stirland.
Les spectres derrière la tour du télescope, hors de vue de mes nombreux projectiles magiques.
Premier tour, l'héliobolis de Templehof se met en position pour voir la Griffe de Nagash. Jovi se rapproche pour pouvoir lancer un Bannissement.
Les détails sont flous dans ma tête, mais les sorts ne font pas les effets escomptés. À mon grand dam (Damn).
La machine Mortis charge et détruit l'héliobolis. Nell la sussurante déclare une charge contre les Vengeurs et les fait fuir, grâce à la terreur.
Soulagement : Jovi survit au corps à corps. Il regarde autour de lui : tout est perdu ! Il transforme son corps en un scintillement éblouissant. Quand les morts-vivants récupèrent la vision, les sorciers blancs de Templehoff ont pris la poudre d'escampette. Ils devront se déployer en embuscade pour la dernière bataille et l'héliobolis commencera la partie avec 2pv de moins.
La bataille des Tertres
Volkmar regarda d'un air dépité du sommet de l'autel de Sigmar. Quelques braves seulement l'avaient suivis. Peut-être le messager qui avait envoyé attendrait il les cavaliers de la Drakwald envoyés par l'empereur Karl Frantz. Peut-être la rumeur d'un conclave de sorciers lumineux dans les environs était elle vraie...
Ghorst et une légion de morts-vivants se tiennent prêts à l'assaut.
Les impériaux semblent bien peu nombreux.
Hauts les cœurs ! Les renforts arrivent !
Mannfred rejoint les chiens à l'avant garde. Il a soif. Très soif !
L'avancée impériale reste mesurée... Les servants du marteau à sorcières avisent le vampire. Pas de temps à perdre. Estimer la distance. Mesurer la poudre. Pivoter le canon. Régler la hausse. Approcher le boutefeu.
BOUM !
Le boulet heurte le sol sous à deux pas devant le vampire et laboure le sol. Le rebond semble frôler la créature et disperse les chiens morts-vivants. Mais qu'en est-il du maître des ténèbres ?
Toute l'armée impériale retient son souffle... Le tireur d'élite Bredt le charretier est le premier à pousser à cri de joie. Sa vue d'aigle lui a permis de voir que la tête manque. Il est rejoint par toute l'armée quand le corps glisse à bas de la monture. Un vol de chauves-souris obscurci le ciel et quelques cadavres retrouvent la paix avant que Ghorst ne reprenne le contrôle des forces sombres qui maintiennent les pauvres âmes en servitude.
Coup de théâtre !
(Quand je pense que je n'ai pas de photo)
Les Glaces-Sang vengent leur maître en terrassant les braves servants du canon.
Volkmar recommande les âmes de ces braves à Sigmar et se tient prêt à éliminer la plus grande menace : les Vargheists. Lui, les chevaliers du soleil et les flagellants dispersent les chiens qui se tiennent devant eux et chargent les vampires mutants.
(Charge sur les chiens et charge irrésistible)
Le sacrifice des chiens n'a pas été inutile : les squelettes et les émissaires d'outre tombe ont le temps de rejoindre le combat.
(J'ai été un peu surpris de la distance de charge des squelettes, je l'avoue). On dirait un des schémas du livre de règles...
La banshee a réussi à détruire la Reiksguard. Ils sont tous simplement morts de peur.
Re-coup de théâtre ! Le combat est remporté par les morts vivants et le vargheist survivant se saisit du grand Theogoniste et l'emmène dans la tour.
La légion oubliée est apparue tout autours des griffonniers royaux. Pour s'en dépêtrer, les soldats d'élite ne s'en laissent pas compter et chargent les zombies. Ils en piétinent la plupart.
Les chevaliers du soleil ont fuit et ont été détruits. Les fils de Sigmar sont décidés à les venger. Ils chargent les rôdeurs qui les ont abbatus et les demantèlent jusqu' au dernier. Leur élan les amène au contact des Glaces-Sang. C'est tout l'encouragement dont les flagellants avaient besoin ; par la force de leur foi, il font s'évanouir les spectres glaçants : "vous ne nous faites pas peur ! Vous ne faites plus peur à personne".
Re-re-coup de théâtre ! Les sorciers lumineux arrivent dans le dos des squelettes. Jovi Heliomant a utilisé les chemins mystiques pour porter secours à Volkmar. Le maître magicien mène les Vengeurs du Stirland, qui ont beaucoup à se faire pardonner, dans les escaliers et libère le grand Theogoniste de ses liens. Ou est passé le monstre ailé qui l'a emmené là ? Mystère.
Le seigneur sorcier confie le prélat inanimé à Bernhardt le bouc.
Les griffonniers ont été encerclés par la légion oubliée et Ghorst envoie des zombis à l'arrière. Il n'est pas pressé de voir l'héliobolis, qui a surgi dans son dos sur un rai de lumière, prendre sa revanche.
Jovi surgit sur le rempart et tente un Bannissement sur la charrette funèbre. Malheureusement, la solide structure en bois encaisse la plupart des coups. Elle fait néanmoins entendre des craquements inquiétants.
(Double 1 pour les flux de magie et résultat décevant sur les 3d6).
Le combat entre les chevaliers demigriffons et la horde squelettique se poursuit. Un des griffonniers vide les éperons, sa monture agonisante l'écrasant, mais les morts-vivants sont de moins en moins nombreux.
Les goules entrent dans la tour et combattent les Vengeurs du Stirland. Ceux-ci tiennent la ligne. Le reste des troupes se rue à la rescousse.
Un rayon de lumière sort des lentilles de l'héliobolis et brûle quelques squelettes.
Jovi Heliomant se concentre et tisse à nouveau un sort. La lumière pure s'écoule de ses doigts et brûle Ghorst. Il parvient à grand peine à mettre fin au sort avant de se consumer lui-même. Le contrecoup magique atteint l'archidiacre Kaslain qui s'effondre.
(Un fiasco)
Néanmoins, sur tout le champ de bataille, les morts-vivants s'effondrent comme des marionnettes dont on aurait coupé les fils.
La croisade impériale est bien éprouvée, mais elle a vaincu !
Quelle partie !
Patatovitch a eu bien du courage de continuer la partie après le mort de Mannfred au tour 1 (je pense que le dentier qui attire les boulets de canon n'a aucun avenir comme objet magique) et il a bien fait. Rebondissements sur rebondissements. Des charges judicieuses qui lui permettent de kidnapper sa cible, une embuscade qui tourne à mon avantage et jusqu'au dernier tour, tenter de reprendre la tour et la main.
Maintenant, il reste à savoir comment Mannfred a bien pu mettre la main sur le sang de Sigmar pour son rituel.
Sur le moment, j'avais proposé qu'un descendant de Sigmar puisse être ratier à Verlosstheim. Mais j'ai eu l'idée suivante en rédigeant le rapport de bataille, qui a le mérite d'expliquer pourquoi les Vargheists ne jouent plus de rôle dans la partie d'après les règles.
Une grotte en Sylvanie. Étendu à même la pierre, une forme humaine. À ses pieds, la carcasse d'un chien égorgé. La bouche du vampire est maculée du sang de l'animal. Son cou ? Une horrible plaie, une construction fragile. Il en a pour des mois à s'en remettre. Au delà du voile rouge, il cherche comment poursuivre son plan. Volkmar a compris être la cible, plus jamais il ne sera exposé comme celà.
Un instant de désespoir. Une éternité...
À l'extérieur, un flappement d'ailes de cuir se fait entendre. Le vargoyle entre, piteux, les yeux brûlés par la lumière d'Hysh. Il s'accroupit, sa voix coasse :
"Maaaaîîîtrrrre".
Le seigneur vampire n'a que cure. Le monstre porte la serre droite à sa bouche pour la lécher. La main jaillit. Fulgurante. Le seigneur vampire serre le bras de la créature comme dans un étau, mais n'a d'yeux que pour ce qui la recouvre. Le sang de Volkmar...
Le sang de Sigmar !
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Merci à Patatovitch d'avoir eu l'idée de jouer cette campagne et d'avoir fourni toutes les figurines pour ces deux dernières parties !
Allez voir son rapport de campagne. La conclusion est differente, je modifierais la mienne si j'ai de l'inspiration.
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