Dans une bourgade des environs de Margritta, dont je ne veux pas me rappeler le nom, vivait, il n'y a pas longtemps un hidalgo.[...]
Or il faut savoir que cet hidalgo, dans les moments où il restait oisif, c'est à dire à peut près toute l'année, s'adonnait à lire des livres de chevalerie. ,[...]Mais de tous ces livres, nul ne lui paraissait aussi parfait que ceux composés par Alessio de Cavatore [...]
Avec ces propos et d'autres semblables, le pauvre homme perdait le jugement. [...] Maintes fois, il avait disputé, avec le prêtre de Myrmida du pays, homme docte et gradué à Bilbali, sur la question de savoir lequel avait été le meilleur chevalier, de Gilles le Breton ou de Sigmar des Umberrogen. [...]
Enfin notre hidalgo s'acharna tellement à sa lecture [...] Qu'à force de dormir peu et de lire beaucoup, il se dessècha le cerveau de manière qu'il vint à perdre l'esprit. [...]
Il lui parût convenable [...] de se faire chevalier errant.
[...] (Au sujet de la dame de ses pensées)
Ce fut, à ce que l'on croit, une jeune paysanne de bonne mine dont il avait été amoureux, bien que la belle n'en eu jamais rien du, et ne s'en fut pas soucie davantage. Elle s'appelait Aldonza Lorenzo, [...] il vont à l'appeler Dulcinée de Tobaro parce-qu'elle était native de cette ville.
Ce chevalier errant servira à ajouter des membres à un régiment de cavalerie ou peut-être de champion pour sa version à pieds.
Tout ça, c'est réfléchi, pour les couleurs de notre Don Avambrazo, je me dis inspiré du tableau suivant :
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